Mis en ligne : 2017/09/05

MONTRÉAL, le 5 septembre 2017 – Alors que des millions d’enfants et de jeunes retournent cette semaine à l’école partout au Canada, UNICEF Canada sonne le signal d’alarme relativement à leur bien-être. Les taux d’intimidation et de poids malsain supérieurs à la moyenne, combinés à une mauvaise santé mentale, menacent leurs possibilités de réussite.

Selon un rapport de l’UNICEF publié cet été, le Canada se classe au 25e rang sur 41 pays riches en ce qui concerne le bien-être chez l’enfant. Les classements relatifs à la santé chez les enfants, à la violence qu’ils subissent et à leur propre sentiment de bien-être sont particulièrement préoccupants.

« Nous envoyons les enfants à l’école afin de les préparer à réussir dans la vie. Pourtant, lorsqu’on constate la faiblesse de tant d’indicateurs clés du bien-être chez les enfants et les jeunes, comme leur santé, leur sécurité et leur sentiment d’appartenance, il est clair que nous n’en faisons pas suffisamment pour garantir les meilleurs résultats possibles pour les enfants au Canada. Le moment est venu de faire face à la réalité et de nous demander comment mieux faire », déclare David Morley, le président et chef de la direction d’UNICEF Canada.

Un jeune canadien sur sept est régulièrement l’objet d’intimidation

Avec un taux d’intimidation de 15 pour cent, un chiffre largement supérieur à la moyenne, le Canada se classe au 27e rang sur 41 pays parmi les plus riches du monde. Bien que de nombreux pays aient réalisé des progrès pour réduire leur taux d’intimidation, le Canada est resté relativement stable au cours des dix dernières années.

« Au Canada, au moins un enfant sur sept est l’objet d’intimidation de façon régulière et répétée. Cette situation devrait être inquiétante non seulement pour les parents et le personnel enseignant, mais pour chacune et chacun de nous en tant que Canadiennes et Canadiens. Est-ce le Canada où nous voulons voir nos enfants grandir, un pays de peur et d’exclusion? », ajoute monsieur Morley.

L’intimidation peut avoir de graves répercussions sur la santé mentale, un domaine où le Canada tire également de l’arrière. Au Canada, près d’un quart des jeunes disent éprouver deux symptômes liés à leur santé mentale ou plus, plus d’une fois par semaine.

Au Canada, un jeune sur quatre est obèse

Qui dit rentrée scolaire dit également retour à la cafétéria. Au Canada, un jeune sur quatre est obèse, et le pays se classe au 29e rang sur 41 pays pour ce qui concerne le poids malsain chez les enfants.

« De nombreux enfants ne mangent pas le matin et n’apportent pas de collation ni même de boîte à lunch à l’école. Tout au long de l’école primaire et secondaire, j’ai vu un grand nombre d’enfants apporter des repas composés d’aliments trop transformés et des collations sucrées sans valeur nutritive. De nombreux jeunes sont également mal renseignés en matière de nutrition et de saine alimentation », raconte Olivia L., une jeune Canadienne qui s’est joint au mouvement Une Jeunesse d’Unicef Canada.

Lancement d’un nouveau mouvement pour faire du Canada le meilleur endroit où grandir

Comment le Canada peut-il relever ces défis et se hisser au sommet de l’Indice de bien-être chez les enfants de l’UNICEF? Selon UNICEF Canada, la réponse réside dans de meilleures mesures et données, dans la création de solutions novatrices, et dans la mobilisation de tous les Canadiens et Canadiennes pour les enfants et avec eux.

« Nous lançons cet automne le mouvement Une jeunesse et nous souhaitons que toute la population y participe. Aidez-nous à en parler, et à créer et mettre à l’essai des solutions à certains des problèmes auxquels font face les enfants aujourd’hui. Que vous ayez 5 ans ou 65 ans, vous avez un rôle à jouer pour faire du Canada le meilleur endroit où grandir », conclut monsieur Morley.

Pour en savoir plus, visitez le www.unicef.ca/unejeunesse.

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À propos de l’UNICEF

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