
Comment aider les enfants rohingyas? Faites un don au fonds de secours de l’UNICEF pour les Rohingyas. Vos dons seront directement utilisés pour venir en aide aux enfants rohingyas réfugiés du Myanmar.
la lutte continue pour les enfants rohingyas
En ce début d’année scolaire, plus de 145 000 enfants réfugiés rohingyas qui vivent dans des camps situés dans le sud-est du Bangladesh peuvent maintenant s’instruire grâce à des centres d’apprentissage soutenus par l’UNICEF. Avec le soutien de ses partenaires, l’UNICEF a mis sur pied 1 600 centres d’apprentissage dans les camps, ce qui donne aux enfants qui ont été forcés de fuir la violence qui sévit au Myanmar un accès essentiel à l’éducation. L’éducation procure aux enfants rohingyas les outils dont ils ont besoin pour s’épanouir, et donne aux enfants qui vivent dans les camps de l’espoir en l’avenir.
Il faut maintenant porter notre attention sur les milliers d’enfants qui, eux, n’ont toujours pas accès à une éducation. Notre objectif en 2019 est de venir en aide à 260 000 enfants en les faisant bénéficier d’une éducation, et ce, grâce à un réseau de 2 500 centres d’apprentissage gérés par 5 000 membres du personnel enseignant et des bénévoles rohingyas.
Les enfants rohingyas qui se trouvent à Cox’s Bazar continuent d’être confrontés à d’énormes défis. Plus d’un demi-million de filles et de garçons rohingyas qui vivent dans les camps ont besoin d’eau potable, de nourriture, d’abris et de protection.
Q. : Qu’est-ce que la crise des Rohingyas?
R. : Les Rohingyas sont un groupe ethnique majoritairement musulman qui vit au Myanmar, un pays à majorité bouddhiste. Depuis la fin du mois d’août 2017, la violence a poussé plus de 670 000 rohingyas à fuir. Des femmes et des enfants, qui représentent près de 90 % des personnes qui ont fui l’État de Rakhine pour se réfugier au Bangladesh, ont dit avoir subi ou été témoins d’actes de violence et de persécution horribles, actes qui, selon les responsables des Nations Unies, indiquent de graves violations des droits de l’homme.

Q. : Quelles sont les conséquences pour les enfants rohingyas?
R. : Plus de 362 340 des nouvelles personnes réfugiées depuis le 25 août 2017 sont des enfants : ils constituent 58 % de la population rohingya réfugiée arrivée depuis le début de cette vague de déplacement. Près de 703 000 enfants ont besoin d’une aide humanitaire de toute urgence. La vie de ces enfants est particulièrement menacée, et ils sont exceptionnellement vulnérables aux maladies, à la violence et à l’exploitation. Nous devons prendre toutes les mesures possibles pour veiller à ce que ces enfants ne soient pas privés de leur enfance et qu’ils aient la possibilité non seulement de survivre, mais de s’épanouir et de réaliser pleinement leur potentiel. Beaucoup d’enfants traumatisés, séparés et non accompagnés ont besoin d’un soutien psychosocial, de programmes de recherche et de réunification des familles, et d’un environnement protecteur.

Q. : Que fait l’UNICEF pour aider au Bangladesh?
R. : Du personnel de l’UNICEF était présent à Cox’s Bazar avant le début de la crise et y restera aussi longtemps qu’il le faudra. Notre travail engendre des retombées positives immédiates, mais il est primordial d’intensifier les opérations d’intervention. L’UNICEF a procuré aux enfants un accès à de l’eau potable, de la nourriture, des vaccins, un abri, une assistance médicale, un soutien psychosocial et une éducation, mais les ressources s’épuisent. UNICEF Bangladesh a établi un plan d’intervention agressif pour venir en aide aux 703 000 enfants et plus pris dans cette situation d’urgence. L’UNICEF a demandé 144,6 millions de dollars US pour répondre aux besoins urgents des enfants rohingyas et de leur famille.
La saison de la mousson menace les personnes réfugiées rohingyas :
- La saison de la mousson et des cyclones, qui se poursuivra jusqu’au mois de novembre, bouleverse la vie des réfugiés rohingyas et des communautés qui les accueillent dans la région de Cox’s bazar. Les personnes réfugiées sont relocalisées vers d’autres sites.
- Selon les estimations, 441 latrines et 294 cabines pour se laver ont été endommagées par les pluies de la mousson et doivent être réparées.
- Pendant la mousson, le risque de contracter le choléra est élevé. La planification d’une campagne de vaccination orale ciblant plus de 300 000 personnes a été amorcée.
- Le taux de vaccination parmi les personnes qui arrivent dans les camps est très bas, et des flambées mortelles de maladies contagieuses, comme la rougeole et la diphtérie, ont déjà éclatées.
- Selon les estimations, dans les camps de Hakimpara et Alikhali, 45 000 personnes dépendent de la livraison régulière par camion de 654 000 litres d’eau potable.
- Plus de 381 000 enfants sont arrivés du Bangladesh depuis le mois d’août 2017, et ils ont besoin d’aide humanitaire.
La situation dans les camps devient de plus en plus organisée avec la mise en place de plus nombreuses opérations d’intervention. Les conditions de vie de ces personnes réfugiées demeurent toutefois horriblement sous les normes. Il y a encore des besoins pressants en matière d’approvisionnement en eau et d’assainissement, d’accès à des soins de santé, d’accès au dépistage nutritionnel, et d’accès aux systèmes d’éducation et de protection de l’enfant. Bien qu’une vaste campagne de vaccination orale contre le choléra soit en cours, la maladie continue de représenter un risque. Le nombre de cas de maladies diarrhéiques est élevé chez les personnes réfugiées. Combinés à une mauvaise alimentation, les effets d’une épidémie seraient certainement dévastateurs pour les enfants. Le besoin de systèmes améliorés d’alimentation en eau, d’assainissement et d’hygiène dans les camps est une priorité absolue.

Q. : Que pouvez-vous faire pour aider?
R: Faites un don à notre fonds de secours pour les Rohingyas afin de venir directement en aide aux enfants réfugiés dans le besoin.
Dernière mise à jour : 18 août, 2018