Les Bilans Innocenti de l’UNICEF évaluent la situation des enfants et des jeunes dans les pays riches. Le Bilan Innocenti 16 montre que, juste avant la pandémie de COVID-19, le Canada était déjà aux antipodes des autres pays riches pour ce qui est d’une enfance heureuse et en bonne santé pour chaque enfant. Le Canada se trouve parmi les pays qui ont les meilleures conditions économiques, environnementales et sociales pour grandir, mais les moins bons résultats pour les enfants et les jeunes.

Report Card 16 Globe Graphic

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Télécharger le Bilan Innocenti 16 de l’UNICEF de 2020 intitulé Des mondes d’influence

À cause de la COVID-19, les conditions pour les enfants au Canada sont encore plus difficiles. La pandémie n’a fait qu’accroître les inquiétudes concernant la santé, le développement, l’éducation, la sécurité, les relations et le bonheur des enfants.

Pour obtenir de meilleurs résultats, le Canada a besoin aujourd’hui plus que jamais de politiques publiques plus ambitieuses protégeant le droit à l’enfance.

 Il est bien difficile d’être jeune en ce moment. On a l’impression que tout nous rappelle sans cesse que personne ne se soucie de notre avenir : ni notre gouvernement, ni les générations qui nous ont précédés et certainement pas notre système politique.

Rayne, âgé de 18 ans

Tableau de classement des résultats concernant le bien-être des enfants

GRAPHIC PULLED FROM COVID-19 REPORT SHOWING RANKING

Améliorer le bien-être des enfants et des jeunes au Canada est une question de volonté politique : si les gouvernements veulent améliorer l’enfance des huit millions d’enfants au Canada, ils ont les moyens de le faire.

Qu’est-ce qui permettra d’améliorer l’enfance?

  1. FAIRE PREUVE DE PLUS D’AMBITION : s’engager à protéger les enfants contre les compressions budgétaires et l’austérité post-pandémie; investir davantage dans des politiques publiques d’égalisation des chances pour aider les familles et les enfants, notamment avec des prestations de revenu, des programmes de garde et d’éducation du jeune enfant, des programmes d’alimentation en milieu scolaire, des congés parentaux et le Plan de Spirit Bear pour les enfants des Premières Nations.
     
  2. ÉCOUTER LES ENFANTS ET LES JEUNES : entamer un dialogue pancanadien pour comprendre leur vie, leurs inquiétudes et leurs aspirations; les faire participer au processus décisionnel; et trouver des solutions en collaboration avec eux. La création d’un poste de commissaire national à l’enfance et à la jeunesse, et l’abaissement de l’âge de vote sont des mécanismes qui permettraient leur participation.
     
  3. ÊTRE RESPONSABLE : établir une base de référence pour le parlement et les assemblées nationales leur permettant de mesurer les progrès pour les enfants et de réduire les inégalités; veiller à ce qu’ils soient pris en compte en priorité dans les décisions au moyen d’évaluations d’impact sur les droits de l’enfant; créer un « budget pour les enfants » montrant la façon dont les dépenses leurs sont allouées.

Dites au premier ministre et au gouvernement du Canada que nous sommes #AuxAntipodes en ce qui concerne le bien-être des enfants et des jeunes et que vous soutenez le droit d’avoir une enfance.