Le rôle de l’UNICEF en Israël et à Gaza
- Quel est le rôle humanitaire de l’UNICEF lors d’un conflit armé?
- Quels sont les principes humanitaires universels qui guident les opérations de l’UNICEF et ses efforts de défense des droits des enfants?
- L’engagement de l’UNICEF en faveur de la neutralité et d’autres principes humanitaires l’empêche-t-il de dénoncer les violations des droits des enfants?
- L’UNICEF s’est-il exprimé sur les violations des droits des enfants commises en Israël et à Gaza?
- En quoi consiste l’intervention de l’UNICEF en Israël?
- En quoi consiste l’intervention de l’UNICEF à Gaza?
- Pourquoi l’aide humanitaire ne peut-elle plus entrer à Gaza?
- Que fait l’UNICEF pour aider la population à Gaza?
- Pourquoi l’UNICEF a-t-il confirmé la famine à Gaza?
- Quel est ce dernier accord de cessez-le-feu à Gaza?
1. Quel est le rôle humanitaire de l’UNICEF lors d’un conflit armé?
Le mandat humanitaire de l’UNICEF est de contribuer à atténuer les souffrances des enfants, peu importe qui ils sont et où ils vivent.
Dans certains cas, lorsque les ressources sont facilement accessibles pour répondre aux besoins des enfants pendant une urgence, il s’agit d’offrir des conseils et du soutien aux décideurs sur place. Dans d’autres cas, nous devons mobiliser les équipes et le matériel de l’UNICEF, en collaboration avec les gouvernements et nos partenaires, pour leur venir en aide directement.
L’UNICEF a pour objectif d’apporter une aide essentielle aux enfants en situation de crise, conformément au droit international humanitaire et aux lois internationales sur les droits de la personne, notamment la Convention relative aux droits de l’enfant de 1989. Ratifiée par presque tous les pays, cette convention sous-tend le travail de l’UNICEF dans tous les contextes. Lors de conflits armés, elle complète les principes universels qui guident nos opérations d’aide humanitaire et nos efforts de défense des droits de l’enfant.
L’UNICEF exerce ses activités de manière impartiale et neutre depuis 1946. À cette époque, notre mission était de venir en aide à tous les enfants touchés par la guerre, quel que soit le rôle joué par leur pays dans les combats. Aujourd’hui, cette mission reste inchangée. Impartiaux aux termes de notre procédure, nous ne sommes jamais neutres lorsqu’il s’agit d’aider les enfants dans le besoin.
2. Quels sont les principes humanitaires universels qui guident les opérations de l’UNICEF et ses efforts de défense des droits des enfants?
En tant qu’organisme humanitaire actif, l’UNICEF se doit de respecter les principes d’humanité, d’impartialité, de neutralité et d’indépendance. Nous nous efforçons de défendre ces principes universels dans tous les contextes, par nos actions et nos paroles.
- Humanité : La souffrance humaine doit être prise en compte partout où elle se manifeste. L’action humanitaire a pour but de sauver des vies, de protéger la santé et d’assurer le respect des êtres humains. L’UNICEF s’efforce d’aider et de protéger tous les enfants vulnérables, en traitant chacun d’entre eux avec dignité et respect.
- Impartialité : L’UNICEF répartit et fournit son aide en fonction des besoins et sans discrimination fondée sur la nationalité, l’ethnicité, la race, l’âge, le sexe, la langue, le handicap, les convictions religieuses, la classe sociale, l’orientation sexuelle, l’identité de genre, les opinions politiques ou autres.
- Neutralité : L’UNICEF s’abstient de s’engager dans des controverses de nature politique, raciale, religieuse ou idéologique, et ne prend pas parti dans les hostilités.
- Indépendance : L’action humanitaire doit être menée de manière autonome par rapport aux objectifs politiques, économiques, militaires ou autres que tout intervenant peut avoir dans les zones où l’action humanitaire est mise en œuvre. L’UNICEF est indépendant de tout objectif politique, économique, militaire, de sécurité ou autre.
Les principes humanitaires sont essentiels à l’accomplissement de notre mandat au sein des Nations Unies. Ils guident les décisions programmatiques et opérationnelles de l’UNICEF, tout en permettant aux travailleurs de première ligne de gagner la confiance des communautés que nous cherchons à servir. Dans les environnements dangereux – et surtout lors d’un conflit armé –, la sécurité des travailleurs humanitaires dépend de l’acceptation des personnes qui participent aux combats. Sans cela, nous ne pouvons pas venir en aide aux enfants.
Nos politiques humanitaires et nos efforts pour défendre les droits de l’enfant suivent ces mêmes principes. L’UNICEF est chargé de promouvoir et de protéger les droits de tous les enfants, en s’appuyant principalement sur la Convention relative aux droits de l’enfant et ses Protocoles facultatifs, ainsi que le droit humanitaire international. Par conséquent, nos efforts humanitaires pour défendre les droits de l’enfant consistent également à encourager le respect des normes et des principes de droit internationaux et régionaux.
L’engagement de l’UNICEF en faveur des principes humanitaires nous a permis de poursuivre nos activités dans des situations complexes depuis notre création. Aujourd’hui, nous sommes présents dans plus de 190 pays. Neutres et impartiaux, nous ne sommes jamais indifférents lorsqu’il s’agit de prendre soin des enfants.
3. L’engagement de l’UNICEF en faveur de la neutralité et d’autres principes humanitaires l’empêche-t-il de dénoncer les violations des droits des enfants?
Non. L’UNICEF continuera à dénoncer ce type de violations, notamment les violations graves des droits des enfants vérifiées commises par tous ceux qui prennent part à la violence, conformément à son mandat de défense des droits et de protection de chaque enfant, partout dans le monde.
Notre mandat consiste notamment à mener des activités de plaidoyer visant à garantir un accès sûr, rapide et sans entrave à tous les enfants dans le besoin dans le respect des principes humanitaires. La manière dont l’UNICEF s’exprime dans des contextes humanitaires et le lieu où il le fait sont déterminés par des évaluations des risques qui accordent la priorité aux enfants pris dans les conflits et à la lutte efficace contre les violations graves de leurs droits.
Les enfants ne sont pas responsables de la guerre. Nous plaidons auprès de tous les acteurs concernés pour qu’ils respectent leurs obligations en vertu du droit international, qui confèrent aux enfants des protections spéciales en toute circonstance.
4. L’UNICEF s’est-il exprimé sur les violations des droits des enfants commises en Israël et à Gaza?
Oui. Depuis les premiers jours de la guerre, l’UNICEF n’a pas cessé de s’exprimer fermement, en public comme à huis clos, sur les violations des droits des enfants commises en Israël et à Gaza.
Même les guerres sont soumises à des règles. Le meurtre et la mutilation d’enfants constituent une violation grave condamnée par le Conseil de sécurité des Nations Unies. Les attaques visant des écoles et des hôpitaux constituent des violations graves. L’enlèvement d’enfants – en tant qu’acte intentionnel de violence ou de représailles, pour les agresser sexuellement, pour instiller la peur au sein des populations, et dans absolument toute autre circonstance – est une violation grave. Le déni de l’accès humanitaire à des enfants est une violation grave.
Nous condamnons toutes les violations des droits des enfants commises tout au long de cette crise : les conflits armés leur infligent les dommages les plus graves et les plus odieux. Privés de leurs droits de la personne fondamentaux, les enfants vivant la guerre sont également exposés à des formes de violence inadmissibles, y compris la violence sexuelle – une violation grave –, l’arrestation illégale et la détention.
Nous avons lancé des appels aux dirigeants mondiaux tout au long du conflit : tous les enfants touchés par ces combats doivent être protégés contre de nouvelles souffrances. Peu importe les circonstances, ils ne doivent jamais être attaqués.
Déclaration publique sur les violations des droits des enfants commises à Gaza
Depuis les tout premiers jours des hostilités croissantes dans la bande de Gaza, l’UNICEF a appelé sans équivoque à un cessez-le-feu humanitaire immédiat. Comme beaucoup d’autres organismes, nous avons plaidé pour que cesse le massacre des enfants. Nous avons imploré la cessation des bombardements d’écoles, d’hôpitaux et d’autres infrastructures civiles. Nous avons plaidé pour l’ouverture de tous les points de passage vers la bande de Gaza, et pour la circulation sécuritaire et sans entrave des travailleurs et des fournitures humanitaires dans toute la bande de Gaza.
Mais aujourd’hui, la bande de Gaza est l’un des endroits les plus dangereux au monde pour les enfants. Et lorsque les combats prendront fin, il est probable que cette situation persiste étant donné qu’il s’agit de l’endroit où l’on s’attend à trouver la plus forte concentration de munitions non explosées sur la planète.
Déclaration publique sur les violations des droits des enfants commises en Israël
L’UNICEF a appelé à la libération immédiate, sécuritaire et inconditionnelle de tous les otages israéliens et étrangers retenus à Gaza, qu’il s’agisse d’enfants, de femmes ou d’hommes. La prise d’otages constitue un crime de guerre, interdit par le droit international humanitaire en toute circonstance.
Depuis le 9 octobre 2023, l’UNICEF a publiquement fait pression en faveur de la libération des otages. Nous avons réitéré ces revendications auprès du Conseil de sécurité, implorant l’adoption d’une résolution prévoyant la libération de tous les enfants enlevés.
Pour en savoir plus sur le travail de l’UNICEF pour aider à protéger les enfants lors de crises humanitaires, poursuivez votre lecture ici.
5. En quoi consiste l’intervention de l’UNICEF en Israël?
À l’instar de la présence de l’UNICEF au Canada, les gouvernements des pays à revenu élevé, comme Israël, disposent généralement d’une capacité adéquate pour répondre aux urgences. Dans des circonstances extraordinaires, à la demande du gouvernement, l’UNICEF peut apporter un soutien supplémentaire, par exemple un soutien psychosocial aux enfant.
Dans plus de 30 pays où l’UNICEF ne déploie pas ses programmes d’activités, les comités nationaux de l’UNICEF constituent notre voix et nous aident à recueillir des fonds pour le travail de l’UNICEF partout dans le monde, visant à promouvoir les droits de l’enfant et à sensibiliser le public au sort des enfants menacés par la pauvreté, les catastrophes, les conflits armés, les mauvais traitements et l’exploitation. Il existe un comité national pour l’UNICEF en Israël, semblable à UNICEF Canada, qui a été établi en 2009 pour informer le public en Israël au sujet des droits des enfants et pour recueillir des fonds au soutien du travail vital de l’UNICEF dans le monde.
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6. En quoi consiste l’intervention de l’UNICEF à Gaza?
L’UNICEF vient en aide aux enfants palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza depuis le début des années 1980. Après la création de l’Autorité palestinienne en 1994, l’UNICEF a nommé son premier représentant spécial au service des enfants palestiniens.
À l’aide de notre personnel à Jérusalem et dans la bande de Gaza, nous nous efforçons de faire respecter les droits des enfants et de leur fournir des services et des soins essentiels. Nos équipes veillent à ce que les enfants aient accès à de l’eau, à des produits d’assainissement et d’hygiène, à l’éducation, ainsi qu’à des services de soins de santé et de protection, tout en soutenant les politiques et les programmes sociaux qui protègent les enfants des conséquences à long terme de la pauvreté et de l’exclusion.
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7. Pourquoi l’aide humanitaire ne peut-elle plus entrer à Gaza?
L’UNICEF se félicite du cessez-le-feu et demande à toutes les parties de veiller au respect de l’accord. Tout plan de cessez-le-feu doit donner la priorité à la protection des enfants, garantir l’accès de l’aide humanitaire et respecter les droits et le bien-être de chaque enfant.
L’UNICEF est prêt à acheminer des tentes, des produits nutritionnels, des médicaments et des vaccins essentiels, des trousses d’apprentissage et de loisirs, ainsi que des fournitures pour le traitement de l’eau et l’assainissement. Plus de 40 camions humanitaires de l’UNICEF sont entrés dans Gaza le 12 octobre. D’autres camions ont été autorisés à y entrer, mais n’ont pas encore reçu l’autorisation de s’y déployer. Les approvisionnements ne peuvent être augmentés que si tous les points de passage vers Gaza sont ouverts et si les approbations sont accélérées. À l’heure actuelle, on ignore quand cela se produira.
Avant ce développement, l’aide avait cessé d’entrer à Gaza le 2 mars 2025 après la fin de la première phase d’un accord de cessez-le-feu qui a duré du 19 janvier au 1er mars 2025. Le cessez-le-feu a officiellement pris fin le 18 mars 2025. Le 15 mai 2025, il a été annoncé qu’une aide très limitée entrerait à Gaza pour la première fois depuis des mois.
Depuis la fin du cessez-le-feu en mars 2025, 394 camions de l’UNICEF ont atteint les points de passage de l’aide ou y ont déchargé des marchandises. Parmi les produits collectés figurent des vaccins, des produits alimentaires, des couches et des trousses d’hygiène.
Entre mai et septembre, l’UNICEF a livré 647 camions à l’intérieur de Gaza contenant des produits alimentaires, notamment des aliments pour bébés, du lait et des biscuits à haute teneur énergétique. Nous sommes prêts à accroître ce nombre et à faire en sorte que davantage d’aide vitale parvienne à Gaza à l’échelle requise, ainsi qu’à redonner de l’espoir à une population épuisée.
Alors que l’accord de cessez-le-feu progresse, l’UNICEF est prêt à intensifier sa réponse. Jusqu’à présent, l’aide entrant dans la bande de Gaza était loin d’être suffisante pour assurer la survie de ses 2,1 millions d’habitants. Plus de 62 000 tonnes métriques d’aliments de base et de fournitures sont nécessaires chaque mois pour couvrir les besoins d’aide alimentaire de base.
Le 22 août 2025, l’UNICEF, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies et l’Organisation mondiale de la Santé ont confirmé pour la première fois l’existence d’une famine à Gaza. Cette décision a été prise sur la base d’une analyse du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) qui a révélé que les trois seuils critiques de l’IPC avaient été dépassés. La famine doit être stoppée à tout prix.
8. Que fait l’UNICEF pour aider la population à Gaza?
Le 9 octobre 2025, un accord visant à garantir un cessez-le-feu et à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza a été annoncé. Malgré la situation humanitaire et sécuritaire extrêmement difficile, l’UNICEF maintient une présence essentielle à Gaza.
En collaboration avec ses partenaires sur place, l’UNICEF a été en mesure d’apporter une aide et un soutien essentiels, comme suit :
- Nous avons intensifié notre réponse d’urgence à la famine afin de traiter et de prévenir la malnutrition aiguë chez 180 000 enfants vulnérables, femmes enceintes et mères allaitantes.
- Nous avons distribué des suppléments alimentaires, y compris des biscuits à haute teneur énergétique, à 224 000 personnes.
- Nous avons distribué plus de 2,1 millions d’articles pour l’approvisionnement en eau, l’assainissement et l’hygiène entre janvier et mai (trousses de produits et d’articles d’hygiène, plus de 1,5 million de pains de savon, serviettes hygiéniques, bidons, bâches et couches pour adultes).
- Plus de 242 329 enfants ont bénéficié de services de santé primaire, notamment de consultations médicales et de vaccinations.
- Nous avons fourni à 112 000 enfants, dont 51 % de filles, du matériel d’apprentissage, des articles de papeterie et des trousses de loisirs.
- Nous avons effectué un dépistage de la malnutrition aiguë chez plus de 506 509 enfants et admis 16 817 enfants dans des programmes de traitement de la malnutrition aiguë modérée et 2 607 enfants dans des programmes de traitement de la malnutrition aiguë sévère.
- Nous avons distribué 110 684 trousses d’alimentation complémentaire prêtes à l’emploi pour soutenir 1 845 enfants, et de la vitamine A à plus de 90 000 enfants et 43 000 femmes enceintes ou qui allaitent.
- Nous avons permis à 421 000 personnes de bénéficier de transferts en espèces polyvalents.
- Nous avons aidé 1,5 million de personnes, dont 600 000 enfants, à avoir accès à de l’eau potable grâce au transport d’eau par camion, à la réparation des systèmes et au maintien en activité des usines de dessalement et des installations d’eau.
Consultez tous nos appels à l’action ici.
9. Pourquoi l’UNICEF a-t-il confirmé la famine à Gaza?
La famine est la catégorie la plus extrême du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC). Elle est déclenchée lorsque trois seuils critiques – privation alimentaire extrême, malnutrition aiguë et décès liés à la famine – sont franchis.
Le 22 août 2025, l’UNICEF, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies et l’Organisation mondiale de la Santé ont confirmé pour la première fois l’existence d’une famine à Gaza. Cette décision a été prise sur la base d’une analyse du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) qui a révélé que les trois seuils critiques de l’IPC avaient été dépassés.
L’UNICEF se réjouit de la nouvelle d’un accord de cessez-le-feu entre les parties au conflit dans la bande de Gaza et est prêt à intensifier son action. L’UNICEF a la capacité d’améliorer rapidement l’état nutritionnel de 50 000 enfants de moins de 5 ans à haut risque et de 60 000 femmes enceintes ou allaitantes.
10. Quel est ce dernier accord de cessez-le-feu à Gaza?
L’UNICEF se félicite du cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre à Gaza et demande à toutes les parties de veiller au respect de l’accord. Le plan de cessez-le-feu doit donner la priorité à la protection des enfants, garantir l’accès de l’aide humanitaire et respecter les droits et le bien-être de chaque enfant.
Le cessez-le-feu apporte de l’espoir aux enfants et aux familles qui ont souffert de plus de deux ans de violence continue, mais la situation reste catastrophique pour les enfants de Gaza. Il est urgent d’agir pour empêcher la propagation de la famine et pour sauver des vies des effets mortels de la malnutrition, de la maladie, du manque d’eau potable et de la violence.
L’UNICEF est prêt à acheminer des tentes, des produits nutritionnels, des médicaments et des vaccins essentiels, des trousses d’apprentissage et de loisirs, ainsi que des fournitures pour le traitement de l’eau et l’assainissement. Plus de 40 camions humanitaires de l’UNICEF sont entrés dans la bande de Gaza le 12 octobre et, bien que d’autres camions soient autorisés à y entrer, ils n’ont pas encore reçu l’autorisation de s’y déployer. Les approvisionnements ne peuvent être augmentés que si tous les points de passage vers Gaza sont ouverts et si les approbations sont accélérées. À l’heure actuelle, on ignore quand cela se produira.