Le droit de l’enfant à l’identité et à la culture englobe les droits formels de l’enfant de préserver son identité et sa nationalité, d’être enregistré à la naissance ainsi que le droit à la famille et à la culture. Toutefois, dans de nombreuses sociétés, des lois et des politiques discriminatoires rendent certains enfants apatrides ou les privent d’un nom officiel, d’une nationalité, des services essentiels (comme l’éducation et les soins de santé) ainsi que des possibilités inhérentes à ces droits. Pour certains enfants, notamment pour de nombreux enfants autochtones, le fait d’être coupés de leur culture entraîne une perte d’identité et nuit à tous les aspects de leur bien-être. Chaque enfant a le droit à l’identité et à la culture, et toutes les décisions d’orientation concernant la citoyenneté, l’immigration et les peuples autochtones doivent être prises à la lumière de l’intérêt supérieur de l’enfant.