Disha, âgée de 16 ans

J’ai subi certaines formes d’intimidation. Toute ma vie, j’ai surtout subi des actes d’intimidation de la part d’amies qui m’excluaient. Les deux premiers cas ont eu lieu à l’école primaire. À l’époque, j’étais dévastée, mais étant donné que cela s’est produit il y a longtemps, je ne considère plus ces situations comme étant pertinentes. Le plus récent cas d’intimidation dont j’ai été victime s’est produit récemment. J’avais une meilleure amie et je pensais que cette amitié durerait toute la vie, mais, vers la fin de l’été dernier, j’ai commencé à avoir l’impression qu’elle ne me considérait plus comme quelqu’un d’important pour elle. Comme cela me dérangeait beaucoup, j’ai parlé du problème avec elle, et nous l’avons résolu.

Nous sommes retournées à l’école et nous passions aussi du temps avec deux autres filles. Nous mangions chaque jour toutes les quatre, et tout allait bien.

Mais, moins d’un mois après l’incident de l’été, j’ai commencé à me sentir exclue, comme si je ne faisais plus partie du groupe.

Je me suis sentie vraiment perdue pendant les deux semaines suivantes, sans personne à qui parler. Je ne pouvais même pas parler à ma meilleure amie, car j’avais l’impression qu’elle commençait à me considérer comme une simple connaissance.

Les semaines suivantes, les choses ont pris une nouvelle tournure lorsque la situation est devenue vraiment tendue entre moi, ma meilleure amie et une autre fille du groupe. Deux semaines plus tard, je me suis assise avec elles pour parler de tout cela; j’ai cru au début que cela s’était bien terminé pour me rendre compte quelques heures plus tard que je me trompais. Tout ce qu’elles ont réussi à faire en réalité, c’est de tout me mettre sur le dos et de me reprocher tout ce qui avait mal tourné au sein du groupe.

Je me suis excusée pour tout ce qu’elles me reprochaient et, lorsque j’ai essayé de leur dire ce qui, selon moi, n’allait pas, elles ont trouvé le moyen d’inverser la situation, de m’en rendre responsable et de me faire m’excuser pour cela!

Cela me rendait folle.

J’ai essayé d’avoir une dernière conversation avec ma soi-disant meilleure amie, mais même là je me suis retrouvée à m’excuser pour tout. Je n’avais personne à qui parler de la situation. Il a fallu un certain temps, mais j’ai enfin compris quel était le véritable problème.

Et une fois que je l’ai compris et accepté, j’ai pu aller de l’avant et mener une vie plus heureuse et positive. Toute cette situation m’a permis de grandir en tant que personne.

J’aurais cependant aimé avoir quelqu’un à qui me confier.

Il est important pour les adultes, et en particulier pour les parents, d’aider les enfants et de leur faire savoir qu’ils sont à l’écoute.

Une bonne santé mentale est essentielle pour les enfants et les jeunes pendant leur croissance, car cela leur permet d’avoir plus tard une meilleure vision de la vie. Les jeunes d’aujourd’hui ont besoin de savoir que les adultes sont là pour les soutenir. Si un enfant dans votre vie semble bien aller, demandez-lui tout de même s’il a besoin de parler de quelque chose ou simplement s’il va bien. C’est quelque chose de simple à faire, mais qui pourrait l’aider à long terme.

Prenez position et contribuez à améliorer le bien-être des #EnfantsAuCanada. 

Disha Prashar - Photo.jpg

En vertu de la Convention relative aux droits de l’enfant, les jeunes ont le droit de faire part de leur opinion, d’être pris au sérieux par les adultes et de s’exprimer de manières différentes, à moins de se causer du tort ou de causer du tort à autrui. UNICEF Canada respecte les points de vue des jeunes qui s’expriment sur leurs perceptions et leurs connaissances du monde qui les entoure, et leur fournit diverses occasions par l’entremise de nos billets de blogue rédigés par de jeunes invités pour l’initiative #EnfantsAuCanada et d’autres plateformes.