Passion. Dévotion. Humanisme.

David Morley, le président et chef de la direction d’UNICEF Canada, est motivé depuis plus de 40 ans par un objectif simple : faire du monde un endroit meilleur pour les enfants.

Il est aujourd’hui à Ottawa pour recevoir l’Ordre du Canada en reconnaissance de « son leadership en matière de développement international et de son engagement humanitaire à améliorer la vie des enfants et des familles dans le monde entier ».

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Tout a commencé lors d’une mission au Costa Rica pour travailler en tant que bénévole auprès des enfants de la rue. Cette mission a transformé sa vie, qui est depuis centrée sur un objectif inflexible : faire du monde un endroit meilleur pour les enfants. Au cours de sa carrière où il a, entre autres, dirigé Médecins Sans Frontières Canada et Aide à l’enfance – Canada, David s’est forgé une réputation en tant que référence en matière de développement international. Sa passion pour la défense des droits de l’homme est guidée par la Convention relative aux droits de l’enfant des Nations Unies.

David a passé sa vie à travailler avec des enfants dans les régions les plus difficiles du monde, souvent lors de crises humanitaires causées par la guerre ou des catastrophes naturelles. Voici quelques-unes de ses récentes réalisations en matière de protection et de défense des droits de l’enfant.

Jordanie (2017)

« Il y a un mot en portugais qui n’a pas son équivalent exact en français : Saudade. Il définit une nostalgie profonde, empreinte de tristesse et de mélancolie pour ce qui a été perdu. C’est ce qui émane des adultes ici. Ils font tout ce qu’ils peuvent pour bâtir un avenir pour leurs enfants, pour qu’ils puissent garder la tête hors de l’eau et aller de l’avant. Je suis si heureux que nous puissions aider leurs enfants, les aider à trouver une lueur d’espoir. Ils continuent d’attendre que la paix s’installe pour pouvoir rentrer chez eux. »

Soudan du Sud (2017)

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En novembre 2017, David Morley est allé au Soudan du Sud afin d’évaluer les progrès réalisés dans ce pays au cours des dernières années. « La dernière fois que je suis venu ici, en 2014, je pensais que la situation ne pouvait pas empirer. Je constate aujourd’hui que j’avais tort. » Malgré le travail impressionnant effectué en matière d’approvisionnement en eau potable, d’alimentation, et de services de santé et de protection de l’enfant, la moitié des écoles étaient détruites ou occupées, et la famine représentait toujours une menace pour des millions de personnes. À Bentiu, il a fait la connaissance d’anciens enfants soldats et les a écoutés parler de leurs rêves et de leur espoir d’un avenir meilleur.

Bangladesh : camps pour réfugiés rohingyas (avril 2018)

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À Cox’s Bazar, en avril 2018, David a écrit : « Nous disons que les gens sont résilients, mais ici, ce terme me semble d’une grande banalité. Les Rohingyas n’ont pas le choix; ils doivent être forts. Sinon, c’est la mort, le désespoir et la destruction. Les centaines de milliers de personnes qui vivent dans ces camps en ont déjà trop vu et vivent comme elles peuvent. Le défi ne s’adresse pas à elles, mais à nous. Comment nous raccrocher à notre humanité commune et aider. Comment trouver l’inspiration, la raison et l’énergie d’aller à l’autre bout du monde et d’aider. »

Promotion de l’éducation des filles lors du G7 tenu au Canada

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En juin 2018, dans le cadre du Sommet du G7 à Charlevoix, David a pris la parole pour parler au nom des millions de filles qui vivent en situation de crise lors de l’annonce historique d’un engagement de 3,8 milliards de dollars pour soutenir l’éducation des filles. Sur la photo, il est entouré de Marie-Claude Bibeau, ancienne ministre du Développement international, et de ses homologues d’autres ONG canadiennes et internationales.