L’UNICEF est l’une des principales organisations œuvrant actuellement au Soudan du Sud. Vous pouvez contribuer à offrir aux enfants une chance de vivre.

Au cours des deux dernières décennies, la survie infantile dans le monde a connu des progrès sans précédent. En effet, la mortalité chez les enfants de moins de 5 ans a été réduite de moitié, avec 5,6 millions de décès en 2016. Malgré ces avancées, 7000 nouveau-nés meurent encore chaque jour.

La vie de millions d’enfants peut être sauvée en s’assurant que le système de soins de santé dans chaque pays bénéficie du financement, des équipements et de travailleuses et travailleurs de la santé compétents pour que chaque bébé naisse entre bonnes mains.

Le Soudan du Sud affiche l’un des taux de mortalité néonatale les plus élevés du monde : un nouveau-né sur 26 meurt au cours de son premier mois de vie. Le conflit brutal qui sévit depuis quatre ans a entraîné une pénurie de travailleuses et de travailleurs de la santé qualifiés, et un manque de médicaments et d’équipements essentiels. Les accouchements au Soudan du Sud se terminent beaucoup trop souvent par des tragédies. Or, bon nombre de ces décès sont évitables.

Grâce au soutien financier du Gouvernement du Canada et de Kiwanis International, l’UNICEF œuvre au Soudan du Sud afin d’éliminer le tétanos maternel et néonatal, entre autres en formant les travailleuses et travailleurs de la santé et les mères sur de saines pratiques d’accouchement. Bien que plusieurs nouveau-nés aient été sauvés par ces efforts, beaucoup trop d’entre eux continuent de mourir dans leurs premiers jours de vie de causes qui auraient pu être évitées. Découvrez la difficile réalité des nouveau-nés et de leur mère à Juba, capitale du Soudan du Sud.

La dure réalité du Soudan du Sud

À l’hôpital universitaire de Juba, situé dans la capitale du Soudan du Sud, plus de 10 % des enfants nés à la clinique néonatale meurent.

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[© UNICEF/UN0159232/Naftalin]

Né à seulement 1,3 kilogramme, le petit Ayah souffre d’une septicémie et d’une jaunisse. Malgré le fait qu’il soit dans l’un de deux incubateurs fonctionnels de l’aile des soins néonataux, l’hôpital ne dispose pas de l’équipement nécessaire pour le traiter. Pour ajouter au drame, la mère d’Ayah est morte des suites d’une hémorragie après sa naissance.

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[© UNICEF/UN0159238/Naftalin]

(À gauche) Agnes, âgée 20 ans, son nouveau-né dans les bras, grimace de douleur alors que les sages-femmes tentent d’arrêter les saignements.

« J’ai dû apporter tout ce que j’avais à la maison. Il n’y a rien de bon à donner naissance à l’hôpital. Je ne reviendrais jamais ici pour accoucher », affirme Agnes.

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[© UNICEF/UN0159241/Naftalin]

Des sages-femmes assistent à une naissance dans la salle d’accouchement pendant qu’une travailleuse de la santé nettoie le plancher. L’hôpital n’a pas suffisamment de médicaments et d’équipements médicaux, ce qui met en péril les mères et les nourrissons.

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[© UNICEF/UN0159239/Naftalin]

« Si un nourrisson nécessite des traitements autres que les traitements de base, nous ne pouvons rien faire », indique un pédiatre de l’aile des soins néonataux. « Nous faisons toujours du mieux que nous pouvons, mais certaines circonstances échappent simplement à notre contrôle. »

Une infirmière observe un bébé prématuré dans un incubateur.

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[© UNICEF/UN0159224/Naftalin]

Une sage-femme parle avec une mère à l’hôpital. À l’échelle mondiale, plus de 80 % des décès de nouveau-nés sont attribuables à leur naissance prématurée, aux complications au cours de l’accouchement ou à des infections comme la pneumonie et la septicémie. Ces décès peuvent être évités en ayant recours à des sages-femmes adéquatement formées et à d’autres solutions éprouvées.