La crise des enfants migrants et réfugiés
Dans le monde, environ 50 millions d’enfants migrants et réfugiés ont dû fuir leur foyer pour échapper à des conflits violents et à des catastrophes naturelles ou dans l’espoir d’une meilleure vie. Avec l’UNICEF, vous pouvez aider à changer les choses.

Le nombre de personnes réfugiées et de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays à l’échelle de la planète a atteint des proportions sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale. La communauté mondiale est témoin de la perte d’une génération entière. Des millions d’enfants et d’adolescents passent leur vie en tant que personnes déplacées, sans perspectives d’avenir positives, vivant dans des régions en proie à des conflits, à des catastrophes naturelles et à des urgences humanitaires. Les enfants ne sont en rien responsables des bombes et des balles, de la violence liée aux gangs, de la persécution, de la perte des récoltes et des faibles revenus des ménages qui les forcent à fuir leur foyer. Or, ils sont les premiers touchés par la guerre, les conflits, les changements climatiques et la pauvreté.

Peu importe l’endroit d’où ils viennent, peu importe où ils vivent, les enfants sont d’abord et avant tout des enfants et ils ont besoin de protection.

Faites un don dès maintenant afin d’appuyer le travail de l’UNICEF pour les enfants réfugiés et migrants.

UNICEF Canada

LES ENFANTS MIGRANTS ET RÉFUGIÉS SONT PARMIS LES PLUS VULNÉRABLES 

Des millions d’enfants migrent de façon sécuritaire, pour saisir les possibilités qui s’offrent à eux en matière d’éducation et d’emploi, et se bâtir un avenir meilleur. 

Toutefois, des millions d’autres, doivent fuir et sont obligés de quitter leur foyer à cause de la violence, de la guerre, de la pauvreté, de la persécution, de l’exclusion et des effets des changements climatiques.

À l’échelle mondiale, on compte environ 50 millions d’enfants qui ont été contraints de quitter leur foyer. Plus de la moitié d’entre eux sont des filles et des garçons qui ont fui des situations de violence et d’instabilité. Ils cherchent une vie différente de celle qu’ils ont laissée derrière. Comme tous les enfants du monde, ils veulent simplement se sentir en sécurité et être heureux.

Ces enfants sont peut-être des réfugiés, des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays ou des migrants, mais ils restent d’abord et avant tout des enfants : peu importe d’où ils viennent et qui ils sont, et ce, sans exception.

Réfugiés, migrants, déplacés : qui sont les enfants déracinés? 

Les cinq pays qui ont accueilli le plus de réfugiés en 2018

Migrant : une personne qui a quitté son lieu de résidence habituelle, a franchi une frontière internationale ou se déplace à l’intérieur d’un État, quels que soient le caractère du déplacement, volontaire ou involontaire, et la durée du séjour. 

Refugié : une personne qui vit à l’extérieur de son pays de nationalité et qui est incapable d’y retourner parce qu’elle est persécutée ou qu’elle craint d’être persécutée en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un groupe social ou de ses opinions politiques.

Demandeur d’asile : une personne qui a quitté son pays où elle était persécutée et qui demande à être protégée dans un autre pays.

Personnes déplacées à l’intérieur de leur pays : personnes qui ont fui leur domicile – et non pas leur pays – en raison de conflits armés, de violences, de catastrophes ou de violations des droits fondamentaux.

Déracinés est un terme général non juridique employé par l’UNICEF pour les personnes qui ont quitté leur lieu d’origine pour une raison quelconque. Ils peuvent être des migrants, des réfugiés ou des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays.

Les enfants rohingyas, un an plus tard

Plus de 391 000 réfugiés rohingyas, des filles et des garçons, ont échappé à la violence et à la persécution dans les régions voisines du Myanmar et ont trouvé refuge au Bangladesh. La malnutrition, la maladie et le manque d’eau potable ne sont que quelques-uns des problèmes auxquelles ils sont confrontés dans les camps.

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Cinq faits sur les enfants déracinés

  • 50 % des enfants réfugiés dans le monde sont déscolarisés.
  • Deux tiers de l’ensemble des réfugiés à l’échelle mondiale proviennent de seulement cinq pays : Syrie, Afghanistan, Soudan du Sud, Myanmar et Somalie.
  • Les conflits entraînent le déplacement de davantage de personnes à l’intérieur de leurs propres frontières qu’à l’extérieur de celles-ci.
  • Certaines des principales raisons forçant les personnes déplacées à l’intérieur de leur pays à quitter leur foyer sont les conflits armés, la violence généralisée, les violations des droits fondamentaux et les catastrophes d’origine naturelle et humaine. 
  • En 2017, environ 16,2 millions de personnes supplémentaires ont été déplacées, dont 11,8 millions de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays.

Les enfants forcés de fuir leur domicile recherchent la sécurité partout où ils peuvent la trouver : dans des villes, des écoles, des villages, des camps à l’intérieur du pays, même des forêts et des champs. Dans leur fuite à la recherche d’un lieu sûr à l’étranger ou dans leur pays, ils peuvent devoir affronter d’énormes dangers. Les enfants déracinés doivent composer avec la violence, l’exploitation, le manque d’accès à des services sociaux et à une éducation, et la séparation des familles. Plus les déplacements durent longtemps, plus leurs conséquences négatives sont susceptibles de perdurer.

Une crise dévastatrice pour les enfants en République démocratique du Congo

Au Kasaï, l’une des régions les plus pauvres de la République démocratique du Congo, la crise a eu un effet dévastateur sur les enfants. Des centaines de milliers de gens ont fui leur foyer. Ils ont passé plusieurs mois sans accès à des soins de santé, à de l’eau potable, à des services d’assainissement, à une alimentation équilibrée et à une éducation.

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Causes profondes de la migration : pourquoi les enfants fuient-ils leur foyer?

Chaque année, dans le monde, des enfants et des familles prennent la décision – parfois librement, parfois sous la contrainte – de fuir. Ces décisions sont influencées par un grand nombre de facteurs concernant leur situation actuelle ainsi que leurs aspirations futures.

Les conditions difficiles – conflits, pauvreté, violence, catastrophes naturelles, chômage et autres facteurs – dans l’endroit où ils vivent pèsent souvent lourd dans la décision de partir de leur domicile.

Les meilleures perspectives dans d’autres pays – sécurité, réunification des familles, éducation, amélioration du niveau de vie, meilleures possibilités d’emploi – motivent également les familles à décider de l’endroit et du moment de leur migration.

Les enfants et leur famille prennent rarement la décision de quitter leur domicile pour une seule raison : de nombreux facteurs sont souvent en cause et l’importance d’un facteur en particulier peut changer au fil du temps.

Violence et pauvreté en Amérique centrale

Erica, 38 ans, mère de deux filles âgées de 16 et 19 ans, craint qu’elle et ses filles soient prochainement ciblées par les gangs. La violence liée aux gangs a coûté la vie à un de ses amis en 2013 et à son frère aîné en 2015. Qui plus est, il y a quelques semaines à peine, son neveu de 18 ans a été tué. La violence et la pauvreté généralisée en Amérique centrale poussent des enfants et leur famille à migrer à la recherche d’un endroit sûr et d’une vie meilleure.

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LES DÉFIS : LES ENFANTS MIGRANTS DOIVENT AFFRONTER DE GRAVES DANGERS 

Chassés de leur foyer par des conflits dont ils ne sont pas responsables, les enfants doivent affronter des dangers comme le trafic d’êtres humains, les enlèvements, le risque de mourir noyé lors de traversées en mer, la malnutrition, le viol et même le meurtre. Les enfants, plus particulièrement ceux qui voyagent seuls ou qui sont séparés de leur famille, risquent d’être victimes de plusieurs formes de violence et d’être exploités tout au long de leur déplacement. Les enfants réfugiés et migrants sont confrontés à un niveau anormalement élevé de pauvreté et d’exclusion à leur arrivée dans le pays de destination. 

Lisez l’histoire de sept garçons de la Gambie qui se sont liés d’amitié lors d’un voyage épouvantable

Les enfants ont besoin d’être protégés 

La violence causée par Boko Haram dans la région du lac Tchad (Nigéria, Cameroun, Tchad et Niger) a entraîné des déplacements massifs : plus de 1,3 million d’enfants ont pris la route. Suivez le voyage de cette famille qui doit lutter pour se rendre dans un lieu sûr.

Dans un pays touché par un conflit ou une catastrophe naturelle, un enfant sur trois est déscolarisé

L’accès à une éducation peut décider du sort des enfants et des jeunes. Pour ceux qui vivent dans des pays touchés par des conflits prolongés et des urgences humanitaires complexes, l’accès à une éducation de qualité est particulièrement critique, puisque l’école leur fournit la stabilité et la structure requises pour surmonter les traumatismes qu’ils ont vécus, les dotant des connaissances et des compétences dont ils ont besoin pour rebâtir leur pays une fois que le conflit ou que la catastrophe prend fin.

L’éducation procure aux enfants et aux jeunes les compétences nécessaires pour contribuer au développement de leur pays et de leur économie, et leur donne la chance d’espérer un meilleur avenir. Sans un investissement dans l’éducation lors de situations d’urgence, le monde pourrait perdre une génération entière d’enfants vivant dans les pays touchés par des conflits et des catastrophes.

Les enfants affectés par le conflit au Yémen

Au Yémen, le trajet scolaire est devenu dangereux, les enfants risquant d’être tués sur la route. Craignant pour la sécurité de leurs enfants, bon nombre de parents choisissent de garder leurs enfants à la maison. Apprenez-en davantage à propos de l’incidence de la guerre au Yémen sur l’éducation des enfants.

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