Au Kasaï, plus d’un enfant sur dix est susceptible de mourir des effets de la malnutrition.

Dans la région du Kasaï, en République démocratique du Congo, la violence a provoqué des déplacements massifs et empêché des centaines de milliers de familles de cultiver leurs terres. Après avoir vécu pendant plusieurs mois dans des conditions rudimentaires dans la brousse, des milliers d’enfants souffrent de malnutrition aiguë sévère et ont besoin de soins vitaux. L’UNICEF soutient des centres de santé pour fournir à ces enfants les soins dont ils ont besoin.

The children of Kasai Province in Congo urgently need help. Your donation will be put to work immediately:

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[©UNICEF/UN0184747/Tremeau]

« Avant, nous cultivions et nous mangions du riz et des haricots, mais il n’y a plus rien ici maintenant, parce que nous n’avons pu semer aucune culture l’année dernière », explique Therese Mulopo, dans un centre de santé situé à Kananga, au Kasaï, à propos des raisons qui les ont empêchés, les membres de sa famille et elle, de rentrer chez eux. Pendant qu’elle nous parle, la jeune femme tient son bébé de 4 mois, Mbombo Marth, endormi dans ses bras.

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[©UNICEF/UN0184758/Tremeau]

« Nous avons été obligés de nous réfugier dans la brousse lorsque les conflits ont éclaté », nous confie Ngalula Badiendele qui participe avec ses enfants à une journée de dépistage nutritionnel au centre de santé de Kananga. Kajunga (troisième enfant en partant de la gauche), 17 mois, et Tshipala (à droite), 3 ans, souffrent tous les deux de malnutrition.

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[©UNICEF/UN0184749/Tremeau]

« Depuis les violences, nous mangeons seulement du manioc. Parfois, lorsque mes parents trouvent de l’argent, nous achetons du blé pour cuisiner. Mais nous nous endormons souvent le ventre vide », témoigne Ntambwe, son petit frère de 3 ans, Nalula, dans les bras. Le petit souffre également de malnutrition.

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[©UNICEF/UN0184750/Tremeau]

« Lorsque la violence a éclaté, nous avons dû fuir dans la brousse avec toute notre famille », explique Bakena Mukendi, en berçant sa fille sous-alimentée d’1 mois, Bakatjika. La jeune femme est également accompagnée de son fils de 28 mois, Manatshitua. « Tous mes enfants sont tombés malades pendant cette période. Ils ont eu de la fièvre et la diarrhée. »

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[©UNICEF/UN0184750/Tremeau]

« Malgré notre situation et nos maigres revenus, je [suis] fière d’avoir envoyé tous mes enfants à l’école, car je sais à quel point l’éducation est importante pour leur avenir », se réjouit Bakena.

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[©UNICEF/UN0184754/Tremeau]

« Je suis venue au centre de santé, car cela fait un mois que ma fille ne mange pas correctement », explique Bertine, 14 ans, sa petite fille d’1 an, Bakatuseka, dans les bras. « La vie n’était pas facile dans la brousse, il n’y avait rien à manger. »

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[© UNICEF/UN0184755/Tremeau]

« Ma fille a été tuée lorsque les conflits ont éclaté en avril 2017, laissant derrière elle six orphelins », nous confie Tshiela Masengu, son petit-fils, Jean, 4 ans, dans les bras. « Pendant les combats, nous nous sommes réfugiés dans la brousse », ajoute-t-elle. « Nous y sommes restés pendant plusieurs semaines, sans rien à manger. C’est à ce moment-là que Jean est tombé malade. »

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[©UNICEF/UN0184751/Tremeau]

« Lorsque l’insécurité a frappé Kananga, je me suis réfugié dans la brousse […], la situation alimentaire était terrible », témoigne Muya Kapuky, accompagné de ses enfants, Chosa (à gauche), 3 ans, et Muhipay, 4 ans. « J’ai peur de perdre mes deux enfants qui souffrent maintenant de malnutrition. Heureusement [ici], ils bénéficient de soins nutritionnels gratuits. »

UNICEF, amongst other organizations, is one of the most active children’s charity and children’s aid provider in the Congo. Thanks to your support, we are working tirelessly to reach every child in need.